Location logement : bientôt la fin des zones tendues ?

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Publié par Wizi le 07/12/2018, modifié le 26/02/2019.

Très récemment, le gouvernement décrète son souhait de supprimer les zones tendues grâce à l’intervention du nouveau ministre du Logement Julien Denormandie. Ce dernier se focalise sur une politique du logement qui prend en compte les différents territoires.

Qu’est-ce qu’une zone tendue ?

Une zone tendue correspond à une commune où le marché immobilier démontre un énorme déséquilibre par rapport à l’offre et à la demande. Ce déséquilibre conduit le plus souvent à une augmentation du prix de vente et du loyer. Les zones tendues sont à l’origine de nombreux mécanismes fiscaux et budgétaires de politiques tels que le dispositif Pinel, le PTZ et l’encadrement des loyers. Ces zones comptent près de 1149 communes qui forment les 28 agglomérations de métropole. zones tendues Le gouvernement vient de prendre la décision de prolonger les aides à la propriété jusqu’en 2021 pour l’ensemble des zones tendues. Par conséquent, le dispositif Pinel a également été maintenu pour les 4 années à venir. Il s’agit du dispositif permettant de jouir d’une réduction d’impôt sur le revenu destiné à l’achat d’un bien immobilier neuf, en s’engageant à le louer suivant des conditions de loyer plafonné. La décision reste identique pour le prêt à taux zéro concernant l’acquisition de logement neuf.

Les zones tendues prennent fin

Le ministre du Logement Julien Denormandie estime qu’il est important d’en finir avec le système géographique des zones. Ce mécanisme a longtemps dirigé les politiques publiques de logement. Ces points ont été évoqués par le ministre lors d’un partage assez grossier qui vise à répondre de manière détaillée aux véritables besoins des Français
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Le ministre du Logement s’appuie sur les politiques publiques pour construire des bâtiments un peu partout, sans se soucier des différentes situations, que ce soit l’emploi, le numérique ou le transport. Ainsi, la conférence de presse basée sur la convention annuelle d’Action Logement est le moment auquel le ministre du Logement annonce le verdict du gouvernement à supprimer le système de zonage. De plus, il insiste sur la territorialisation de la politique publique de logement. Pourtant, le ministre contribue depuis des années à la division du pays sous forme de zone en fonction de l’offre de logements.

Se concentrer sur la réhabilitation plutôt que la construction

zones tendues Le ministre du Logement minimise aussi l’enjeu de la construction de bien neuf qui tend à ralentir dès le début de l’année. Les études menées par les économistes et les experts du logement prouvent que cette situation est le fruit du zonage des territoires. Cependant, Julien Denormandie explique que l’objectif c’est de construire, mais il est préférable de réhabiliter. Le ministre développe ses dires avec le but d’encourager la construction uniquement à un endroit où elle est indispensable. Il appuie ensuite son argumentation en mettant l’accent sur le principe adopté par les députés d’offrir un avantage fiscal aux personnes voulant rénover un ancien logement. Ces biens doivent être dégradés et se situer dans un centre-ville. Il faut préciser que le périmètre n’est pas régi par le zonage, mais seulement une opération de revitalisation du territoire. Les 200 municipalités comprises dans le plan gouvernemental pour « Action cœur de ville » sont touchées par la mesure. Elle mobilise plus de 5 milliards d’euros afin de procéder à la réanimation des centres de villes moyennes.
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