Une politique du logement bien imprévisible !  

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Publié par Wizi le 29/07/2024

          La situation politique du pays est à un niveau d’incertitude jamais atteint car bien malin qui pourrait prédire l’échéance de la mise en place d’un nouveau gouvernement et, encore plus, la couleur politique qu’il prendra !

          Les décideurs se mettent donc en pause, les investisseurs hibernent et les particuliers mettent en pointillés leurs projets notamment, pour les propriétaires bailleurs et locataires, en attendant de voir ce que sera la future politique du logement.

Des partis pris aux antipodes.

          Car jamais on n’aura été dans une telle situation où, après des élections censées sélectionner un projet politique parmi d’autres, les résultats pourraient faire émerger une orientation politique … ou carrément son opposé.

          Il faut dire qu’entre une orientation politique de gauche ou de droite (pour simplifier), et même si les deux sensibilités dressent un constat semblable de la situation actuelle du logement, les solutions à appliquer divergent à 180 degrés.

          Ainsi (et en simplifiant encore !), une sensibilité de droite, qui tend en général à privilégier le projet individuel, l’investissement, le risque et la création de richesses, montre un parti pris favorable aux propriétaires bailleurs, à l’inverse d’une sensibilité de gauche plus portée vers la défense de l’individu, le partage et l’équité, et donc plus portée vers la défense du locataire.

Des projets aux antipodes.

          Ces sensibilités opposées se retrouvent donc dans des projets et propositions complètement opposés qui ne peuvent que plonger les acteurs du logement, professionnels et particuliers, dans un attentisme bien compréhensible.

Il faut dire qu’entre une volonté de généraliser le plafonnement des loyers, d’alourdir les sanctions contre les communes ne respectant pas la loi SRU (nombre minimum de logements sociaux) … et un projet visant à renforcer le pouvoir des communes en matière de logement, inciter à l’investissement immobilier et faciliter l’accession à la propriété, le fossé est important.

Mais il l’est tout autant entre les idées d’abroger la loi anti-squat, d’interdire les expulsions sans solution de relogement, … et celles d’engager un moratoire normatif et de mettre fin au droit d’un HLM à vie.

Un monceau d’incertitudes.

          Il faut donc admettre que tout un chacun est concerné par cette période d’attente, tout autant le propriétaire bailleur en situation d’investir dans un logement que le locataire impliqué dans un projet professionnel nécessitant un déménagement.

          Mais malheureusement il est des situations où l’on ne peut qu’observer et espérer … selon que l’on soit propriétaire bailleur ou locataire !

   

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