Au nom de la loi !    

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Publié par Wizi le 25/03/2024

          Bien squatté ou logement occupé sans paiement de loyer depuis des mois et des mois : des situations cauchemardesques qui hantent les nuits de certains propriétaires bailleurs.

          Car, bien que la législation évolue (lentement !) pour sortir plus rapidement les bailleurs de ce genre d’imbroglio, le compte n’y est toujours pas et récupérer son bien rapidement, sans trop de dégradations ni de pertes financières, s’avère toujours un vrai parcours du combattant.

Respecter les procédures …

          Car, bien évidemment le premier réflexe, quand on loue par soi-même, est de faire confiance à la loi, dont on présuppose qu’elle est juste (c’est fait pour !) et équilibrée en ce qui concerne les droits des propriétaires et ceux des locataires.

          Mais, après les recommandés et mises en demeure d’usage, s’enclenche alors la (ou les !) procédure judiciaire avec son lot de frais de justice, d’honoraires d’huissiers et d’avocats, dans une lenteur exaspérante et pour un résultat loin d’être garanti.

          C’est alors que le bailleur s’imagine dans la position du petit lapin de la fable de La Fontaine, dépouillé de son bien par une belette bien au fait de ses droits, et qui se jette ensuite, confiant dans la justice, dans les griffes d’un chat « arbitre expert » qui « met les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre » : Locatif : le chat, la belette et le petit lapin.

… ou les accélérer …

          Face à ces situations où l’on doute de pouvoir se faire de la justice une alliée, certains bailleurs, excédés et sûrs de leur bon droit, optent pour des réactions plus radicales (et illégales !) comme l’intimidation ou, profitant de son absence, le déménagement expéditif des biens de l’occupant sur le palier, dans la rue ou en garde-meuble, avec changement des serrures du logement.

          Les médias ont ainsi souvent relaté de telles histoires de propriétaires punis par la loi, sur plainte de l’occupant illégal, coupables de n’avoir pas eu confiance ni patience dans une justice jugée (sans jeu de mot !) partiale et acquise au locataire ou squatteur.

          C’est alors que sont apparus des prestataires de service spécialisés, soulageant de leur bien devenu boulet les propriétaires à bout, à un prix bradé bien sûr, et se chargeant ensuite de faire leur affaire de l’occupation illégale par une pression « douce » ou une incitation financière.

… ou les éviter !

          Pour le propriétaire, après une perte de revenu locatif, des procédures longues et coûteuses, et parfois une dégradation progressive du bien, la vente à perte représente un soulagement, mais comme l’estocade soulage (définitivement !) le taureau après une longue souffrance.

          Car, face à un locataire devenu indélicat (de son fait ou non !), souvent bien informé et aidé par des associations partisanes, un propriétaire bailleur seul pèse bien peu et il vaut mieux, pour ne pas aboutir par dépit à ce genre de bradage, anticiper en sécurisant son revenu locatif (GLI, garantie paiement le 5 par Wizi, …)  et se faire épauler par une structure professionnelle solide car gérer un conflit locatif … c’est un métier !

   

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