Entre les modifications législatives ou fiscales et les évolutions de prix en fonction du type de logement et des zones géographiques concernées, à quoi peut-on s'attendre en 2018 en matière d'immobilier ?
Ce qui va se passer au niveau de la législation et de la fiscalité
Les évolutions probables en fonction du type de logement
Le marché de l'ancien, qui a connu une année exceptionnelle en 2017 au niveau des transactions, va se poursuivre en 2018 avec aussi une poursuite de la tendance à la hausse des prix, en particulier dans les grandes villes.
Au niveau des constructions, la reprise observée depuis deux ans va se poursuivre, tout en restant insuffisante en zone tendue. En ce qui concerne l'achat de logements neufs, le marché se porte bien et va se poursuivre ainsi, mais là aussi il faut s'attendre globalement à une hausse des prix.
Parallèlement, une hausse progressive de taux de crédits est à prévoir, même s'ils resteront encore relativement faibles et les conditions d'emprunt attractives.
Une accentuation des disparités au sein du territoire
Le prix au m2 est très variable d'une agglomération à l'autre, d'un centre-ville à la périphérie, des zones urbaines aux zones rurales, des zones rurales entre elles. Les disparités sont très importantes, l'écart de prix au m2 pouvant atteindre un facteur 10 selon les régions et les villes.
En 2018, la hausse des prix se poursuivra généralement dans les zones où les prix sont déjà élevés, alors que là où les prix sont les moins hauts, la hausse sera plus faible, et on observera même une baisse dans certains cas.
En Ile de France, la ville de Paris connaitra des prix records, même s'il subsistera de gros écarts en fonction des arrondissements. Cette forte disparité se retrouvera au niveau de la périphérie, même si le fait de s'installer en banlieue proche permettra encore de gagner (entre 5% et 50%) sur le prix d'un logement équivalent.