Faire et défaire !

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Publié par Wizi le 01/12/2024

          Notre pays traverse une crise du logement tellement inédite par son ampleur que nul ne peut plus la contester et qu’enfin les autorités en ont pris la mesure et se décident à agir.

          Mais si les bonnes volontés se mobilisent enfin pour essayer de redresser une situation devenue critique, leurs initiatives ne seraient pas à la hauteur du problème car elles sembleraient se limiter à défaire … ce qu’elles avaient fait il y a peu !

Des mesures anxiogènes…

          En effet, ces dernières années, on a vu s’enchaîner de nombreuses propositions, devenues pour certaines lois et donc contraintes, qui ne pouvaient que freiner le secteur de la construction neuve ou décourager les contributeurs à l’offre de logement à louer.

          Car il serait réducteur d’affirmer que cette crise n’est due qu’à un contexte économique défavorable, à une période d’inflation et à des taux d’intérêt excessifs, à un contexte géopolitique sensible, … on a bien su y ajouter des contraintes supplémentaires qui ont asphyxié le secteur du logement !

          Fin programmée du dispositif Pinel, coups de rabot sur le Prêt à Taux Zéro, loi Zéro Artificialisation Nette, obligation de rénovation énergétique avec un DPE contesté, nouvelle norme énergétique et environnementale RT 2020 pour la construction, … sont quelques exemples de récents chocs indigestes pour le secteur du logement.

… que l’on remet en question !

          C’est ainsi que diverses propositions émergent maintenant, visant à amortir l’effet néfaste de mesures parfois précipitées, en revoyant les conditions d’application et les calendriers de mise en œuvre.

          Interdiction de louer dès 2025 des passoires énergétiques ? Pas si sûr !

          Zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050 ? On verra !

          Fin du PRZ ? Non, plutôt une prolongation jusqu’en 2027 avec élargissement des conditions d’accès !

          On pourrait lister bien d’autres retours en arrière sur des dispositions anxiogènes qui ont contribué à cette « descente aux enfers » en aggravant un contexte économique déjà difficile.

Rien de neuf !

          On peut comprendre que le caractère d’urgence de cette situation, qui cumule effondrement de l’offre et de la demande de construction neuve, incite à des mesures immédiates visant à lisser les effets néfastes de précédentes dispositions.

          Mais on peut aussi regretter que l’ambition affichée, pour le moment, semble se limiter à un « détricotage » de précédentes mesures, sans aucune

   

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