Le marché des micro-logements est très intéressant à explorer en raison de son coût assez attractif et de sa rentabilité élevée. Les logements les plus florissants sont situés dans les grandes villes ou bien les agglomérations qui connaissent un certain dynamisme. Les loueurs de ce type d’appartement en miniature sont souvent des étudiants ou des jeunes actifs qui cherchent à se rapprocher du centre-ville. Zoom sur l’investissement dans le micro-logement qui connaît désormais un succès retentissant.
Qu’est-ce qu’un micro-logement ?
Qui est ceux qui sont intéressés par ce type de logement ?
Choisir des lieux stratégiques pour investir
Investir sans débourser un centime
Si vous n’avez pas le financement nécessaire pour investir dans un mini-logement, vous pouvez toujours penser à l’emprunt. Mieux vaut recourir aux banques qui proposent des taux d’intérêt avantageux. En effet, s’ils sont supérieurs au loyer mensuel perçu, alors il ne serait pas étonnant que vous vous constatiez un déficit. Pour le financement, il faut également penser au montant des différents travaux qu’il faut effectuer dans le mini-logement.
Bien calculer son profit
Si vous comptez acheter un mini-logement, il faut éviter de se jeter sur la première opportunité que vous pouvez trouver. En effet, vous devez tout d’abord évaluer le rendement brut que vous pouvez avoir grâce au loyer. Pour ce faire, il est nécessaire de faire un calcul en divisant les loyers annuels avec le prix d’acquisition du logement. Vous pouvez notamment vous référer aux prix sur différents sites intéressants, tels que l’Olap ou bien location-etudiant.fr.
En général, les prix à Paris avoisinent 110 000 euros pour environ 15 m2, contre 65 000 euros dans d’autres provinces. Il faut également intégrer la taxe foncière, les frais de gestion ou encore l’assurance. Enfin, il est nécessaire de s’assurer que l’appartement que vous comptez acheter peut être revendu à un prix plus élevé.
Effectuer des travaux
La plupart des micro-logements que vous pouvez retrouver dans les annonces sont rarement habitables. Il faut souvent prévoir de gros travaux afin de garantir leur rentabilité sur le long terme. Parfois, il faut tout refaire, comme la plomberie, l’électricité, la peinture ou les revêtements des sols. Ces travaux constituent à la fois une nécessité et une obligation pour les propriétaires.
En effet, à Paris, le ravalement de façades doit être effectué tous les dix ans et sur l’ensemble des rues, des murs extérieurs, des cours, etc. Il est donc primordial de s’arranger avec vos copropriétaires pour entamer les travaux nécessaires pour votre mini-logement.
Afin d’éviter les mauvaises surprises à l’avenir, vous devez également vérifier si l’appartement que vous voulez acquérir ne présente pas de défauts techniques. Pour ce faire, il faut éventuellement mener une évaluation des performances énergétiques de l’appartement, des risques naturels, de l’électricité, etc. Il peut être également utile d’investir dans des équipements modernes afin de créer de la valeur ajoutée à votre logement, tels que des canapés-lits, une table basse, des étagères ou bien une télévision. Si vous ne souhaitez pas entamer ce genre de travaux, mieux vaut choisir un mini-appartement déjà meublé.Prix de location
Pour la location des mini-logements, il est fortement déconseillé de fixer des prix exorbitants. En effet, la nouvelle loi d’Apparu prévoit un arrêté préfectoral qui stipule le coût maximal de location pour ce type de logement. Cette loi a pour objectif d’éviter les loyers abusifs souvent établis par les propriétaires des studettes.
En effet, une taxe de 41,32 euros par m2 est appliquée pour les surfaces inférieures ou égales à 14 m2 pour les loyers. De plus, pour les logements meublés, il y a une majoration de 10 % qui est non récupérable et non déductible. D’où l’intérêt de fixer un juste prix pour le loyer. Sinon, vous pouvez toujours ruser et fixer un loyer légèrement inférieur à 41,32 euros pour éviter de payer cette taxe.
Bien s’assurer
Quel que soit votre locataire, il est nécessaire de se prémunir contre les éventuels aléas qui peuvent se présenter. Il faut notamment s’assurer contre les frais des contentieux ou bien les impayés. Durant la durée du bail, l’assureur prend en main les divers impayés jusqu’à 70 000 euros et couvre également les dégradations jusqu’à un seuil de 3500 euros.
Acquérir un micro-logement peut-être plus intéressant qu’un grand appartement à plusieurs points de vue. Ces logements constituent tout d’abord un investissement assez rentable en raison de leur prix abordable. Ensuite, il y a beaucoup de personnes intéressées par ce type de logement, ce qui fait que le marché est encore en plein essor.