Le fléau des impayés de loyer !  

Retourner au sommaire

Publié par Wizi le 03/08/2022, modifié le 08/08/2022.

« Aude : une propriétaire poursuivie pour avoir expulsé ses locataires après des loyers impayés. »

« Loyers impayés : une propriétaire désemparée envisage une grève de la faim à Issoudun. »

La litanie des mésaventures de propriétaires bailleurs démunis face aux retards ou non-paiement des loyers n’en finit pas de faire la une des quotidiens et magazines. Car, contrairement à l’opinion qui prévaut, les propriétaires se retrouvent parfois, face à un impayé, en situation aussi délicate que celle de leur locataire !

Des défauts de paiement en constante augmentation.

Il est vrai que le contexte économique, marqué par une inflation forte, des difficultés d’approvisionnement et par une augmentation inédite des coûts de l’énergie, met à mal le budget des ménages face à leur premier poste de dépenses : le logement. Ce n’est donc pas étonnant si les professionnels de l’immobilier et les assureurs constatent une augmentation significative des dossiers de contentieux pour impayés de loyer.

La pandémie avait déjà initié ce mouvement. C’est ainsi que l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) indique avoir traité en 2021 plus de 50 000 dossiers pour le non-versement de loyers, soit 6 % de plus qu’en 2019. Et c’était avant la crise actuelle ! On imagine bien, au vu des difficultés et incertitudes actuelles, que 2022 risque d’être une année noire.

Des propriétaires précaires … ça existe aussi !

Les défauts de paiement sont souvent le signe d’une augmentation de la précarité chez les locataires. Mais l’étude de l’Anil révèle également une augmentation de la précarité chez les propriétaires. Car 85 % des bailleurs privés ne sont propriétaires que d’un ou deux logements. Et pour beaucoup le loyer représente le revenu principal ou le complément d’une retraite modeste (un tiers des demandes d’aide adressées à l’Anil provient de propriétaires âgés de 60 ans et plus). D’ailleurs, pour battre en brèche le mythe du riche multipropriétaire, l’étude précise que 17 % des bailleurs qui consultent l'Adil perçoivent des minimas sociaux. 

Les impayés et retards de paiement du locataire se propagent donc sur le budget de ces propriétaires modestes, devenus alors incapables de faire face à leurs propres échéances : nourriture, gaz, eau, électricité, remboursement d’emprunts et même parfois … loyer ! En difficulté financière après un simple retard de paiement, comment pourraient-ils assumer une procédure de contentieux de plus d’un an pour récupérer leur bien et (rarement) les loyers impayés ?

Mieux vaut prévenir !

Devant la détresse de ces propriétaires, engagés dans une longue et coûteuse procédure judiciaire et qui basculent parfois dans une précarité financière et morale, on ne peut que conseiller de se protéger. GLI, Visale, cautions physiques ou morales, de nombreux dispositifs existent pour éviter ces situations qui ont gâché bien des vies. Malheureusement beaucoup de propriétaires hésitent à souscrire à ces protections qui pourtant, face au poids d’un seul mois de loyer impayé, ne coûtent finalement pas bien cher !

Et bien sûr, pour les propriétaires qui recherchent la sécurité absolue et souhaitent éviter toutes surprises et tracas administratifs, il reste la solution de la plateforme Wizi : le « Reversement des loyers au bailleur garanti le 5 du mois quoi qu'il arrive ».

Retourner au sommaire