Il était une fois …  

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Publié par Wizi le 22/04/2024, modifié le 24/04/2024.

          … un pays où l’immobilier locatif était établi sur des règles justes et équilibrées, où les droits et devoirs respectifs étaient connus et respectés par tous les acteurs de ce microcosme.

          C’était un pays où l’actualité immobilière était quasiment inexistante, puisque rien à relayer ou commenter, car quand tout va bien … on n’en parle pas !

Un équilibre offre/demande.

          Dans ce pays des décideurs avaient rapidement compris que, sans équilibre entre offre et demande locative, leur quotidien serait continuellement « pollué » par les nombreuses conséquences et donc souvent problèmes générés par ce décalage.

          On avait en effet compris (ce n’est pas difficile !) que le logement est vital pour tous les individus et leur famille et on ne pouvait imaginer que certains puissent en être dépourvus ou soient condamnés à se contenter de lieux de vie insalubres, fournis par des propriétaires peu scrupuleux, ou squattés par eux-mêmes.

          C’est ainsi qu’un indicateur économique était particulièrement surveillé : le niveau des constructions neuves en habitat individuel ou collectif, nécessaires pour maintenir une offre toujours suffisante malgré le vieillissement naturel du parc immobilier et l’évolution de la société, chaque déviation de l’objectif d’équilibre étant systématiquement soumis à correction par une politique d’incitation financière et fiscale attractive.

Des interactions sereines.

          Mais ces dirigeants clairvoyants avaient également compris (ce n’est pas difficile non plus !) que, pour ne pas être perpétuellement obligés de corriger un déséquilibre producteur de litiges entre les droits et devoirs des propriétaires bailleurs et ceux de leurs locataires, il suffisait … de légiférer intelligemment pour équilibrer leurs relations !

          La réglementation en matière de location immobilière était donc particulièrement « juste » c’est-à-dire sans parti pris, estimant louable et nécessaire à la société l’effort de mise à disposition de logements en location longue durée et donc l’encourageant par une réglementation protégeant le revenu locatif des bailleurs mais aussi leurs droits face aux comportements abusifs de certains locataires.

          Et bien sûr, parallèlement, les locataires savaient aussi pouvoir trouver une oreille attentive de la société et de ses organes judiciaires lors de conflits où leur bonne foi était avérée.

Un rêve ?

          Mais, comme toute histoire qui commence par « Il était une fois… », la réalité est souvent toute autre, ce pays n’existe pas et n’a jamais existé, à désespérer que prévale un jour le bon sens qui postule que l’intérêt commun ne se nourrit que d’équilibres.

          En attendant, on peut donc encore rêver qu’un jour émergera cet utopique pays de Cocagne (certains diraient pays de bisounours !), où les relations propriétaires/locataires seraient apaisées et sans arrières pensées, dans le respect de l’intérêt de chacun mais … au profit de tous !

   

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