Les plaies du propriétaire bailleur    

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Publié par Wizi le 11/03/2024, modifié le 15/03/2024.

          Falsifications, vacance locative, impayés, dégradations, squats, incivilités, les motifs d’inquiétude d’un propriétaire bailleur ne manquent pas.

          Et, évidemment, en cette période de pénurie de biens à louer inédite depuis fort longtemps, les comportements des candidats locataires et locataires évoluent, mais souvent dans un sens qui n’est pas fait pour rassurer les propriétaires.

Du mieux …

          Ainsi, et heureusement, les dégradations et incivilités restent au même niveau car plutôt inhérentes au profil psychologique et au savoir vivre des personnes et donc relativement décorrélées de la situation du marché de la location.

          Bien sûr une situation personnelle économiquement difficile peut exacerber les comportements et générer de l’agressivité et des incivilités par dépit face une situation jugée injuste, mais sans pour autant aller jusqu’à dégrader son propre lieu de vie.

          Point positif, les craintes de vacance locative s’estompent, les propriétaires bailleurs retrouvant une situation plus favorable en matière de nombre de dossiers de la part de candidats locataires confrontés à une difficulté croissante dans un marché locatif où les biens se raréfient.

… et du pire !

          Mais cette offre plus abondante de candidats parfois acculés à devoir se loger à tout prix entraine de nombreuses dérives et notamment décuple les falsifications de dossiers de candidature, le risque encouru (trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende) devenant moins dissuasif face à celui de ne pas se trouver un toit.

          Et, si l’on hésite moins à frauder pour passer en tête de liste, il est évident que le « passage à l’acte » en matière de non-paiement de loyer est encore plus facile, dès lors qu’une difficulté financière se dévoile (quand elle est antérieure à l’entrée dans le logement) ou qu’elle survienne chez un locataire victime d’un accident de la vie.

          Enfin, et c’est la hantise de bien des propriétaires, les squats n’ont pas fini de se multiplier malgré une loi récente censée en dissuader les auteurs, jusqu’à observer localement une « industrialisation » par des marchands de sommeil exploitant des personnes fragiles, précaires, migrants sans papier, … qui croient souvent payer légalement leur loyer.

Se protéger !

          Il n’est donc pas surprenant que les comportements des locataires, légaux ou non, se crispent face à une difficulté croissante pour se trouver un toit ou en régler le loyer et c’est une source d’inquiétude croissante pour les propriétaires bailleurs, surtout pour ceux qui exploitent par eux-mêmes leur bien, sans accompagnement de professionnels ni assurance.

          Il me semble donc de bon conseil, face aux lourdes conséquences personnelles, financières et parfois familiales de situations devenant inextricables (impayés, squats) de les anticiper en se protégeant par l’appui de professionnels (agences classiques, assurances ou … Wizi), afin d’éviter que « ce qui n’arrive qu’aux autres » ne nous gâche la vie !

   

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