Bonjour, je suis Julien, CEO de Wizi et MorningCroissant.
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Bonne lecture.
Les critères de choix d’un futur investissement locatif sont légion mais, au-delà de la surface, de l’agencement des pièces, de l’équipement, du DPE, … et du prix, se cache une donnée qui peut en ruiner la rentabilité : le voisinage.
Bruits, odeurs, incivilités, animal domestique ou simple incompatibilité d’humeur… le voisinage est devenu un facteur majeur de déménagement et donc synonyme de risque de vacance locative !

Quand le bruit des autres devient insupportable.
Car comment rentabiliser un bien dont le mauvais voisinage refroidit les candidats locataires ou les pousse à fuir, à peine installés, comme 42 % des Français ayant déménagé ces trois dernières années (selon une enquête de SeLoger / OpinionWay de mars 2024) ?
Au-delà du coût du logement et de l’insécurité, le bruit reste la première cause de tension parce que usant, lancinant et, dans les grandes villes, 1 habitant sur 2 dit avoir déjà songé à déménager à cause de nuisances sonores répétées.
D’ailleurs les réseaux sociaux regorgent de témoignages sur le sujet : chaises musicales à l’étage, aboiement non-stop, fêtes à répétition, enfants « trop vivants », ... le voisin bruyant est devenu le nouvel ennemi intime, celui qu’on connaît trop sans jamais lui parler.
Le logement comme cocon.
Mais, au-delà du simple bruit, c’est l’épuisement relationnel qui s’installe, attesté par les médiateurs de justice qui constatent une hausse de 28 % des conflits de voisinage entre 2020 et 2024 selon service-public.fr.
Il faut dire que, après avoir subi une longue promiscuité lors du confinement, les Français cherchent à se replier sur leur « chez-soi », à contrôler leur environnement, à se couper du monde extérieur pour finalement vivre côte à côte, mais plus vraiment ensemble.
Ainsi les données de l’Observatoire du Logement de la Fondation Abbé Pierre (2024) montrent que 68 % des habitants d’immeubles disent « ne pas connaître le prénom de leurs voisins » et, pour ceux qui quittent un logement collectif, près d’un quart cite « le besoin d’intimité » comme raison principale.
Les voisins !!!!!
Ce rejet du voisin révèle donc un glissement plus profond : le logement n’est plus seulement un lieu de vie, mais un espace de protection, un lieu où l’on se protège du bruit, des autres, et parfois même du lien social.
Se renseigner sur le voisinage, sans accorder une confiance exclusive à un tableur Excel bien éloigné de cette réalité (et d’autres !), devient donc plus que jamais une précaution pour quiconque ne souhaite pas que son investissement locatif de longue durée ne se transforme en logement de passage !