Locataires : la course aux idées    

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Publié par Wizi le 05/02/2024

         De même que dans de nombreuses métropoles de la planète, la recherche d’un bien à louer dans les grandes villes de France s’apparente à un parcours du combattant tant le marché locatif s’est réduit comme peau de chagrin.

         Face à cette pénurie et une concurrence de plus en plus rude, les candidats locataires n’ont d’autre choix que de faire preuve d’originalité pour se démarquer.

Une surenchère des idées …

         C’est ainsi que les propriétaires bailleurs retrouvent parfois dans les dossiers de location qui leur sont présentés des documents non obligatoires et inhabituels mais qui distinguent ces dossiers dans la pile.

         Par exemple certains dossiers se rapprochent d’une candidature pour un emploi lorsqu’ils comportent également un curriculum vitae pour rassurer sur le parcours du prétendant et même parfois une lettre de motivation où le candidat exprime son « amour » pour le bien et jure qu’il se comportera en bon locataire, toujours solvable et respectueux du logement qu’on lui confie.

         Mais c’est aussi avec une lettre de recommandation que de nombreux candidats espèrent se démarquer, une expérience de location concluante et sans histoire attestée par l’ancien bailleur valant toutes les promesses de bon comportement, ainsi d’ailleurs que le comportement irréprochable d’un salarié vanté par son employeur.

… parfois légales …

         Dans ce genre de situation de surenchère il eut été étonnant que des propositions moins habituelles n’apparaissent, à l’initiative parfois de certains propriétaires « atypiques » mais surtout de la part de candidats locataires acculés par une recherche qui n’aboutit pas.

         Ainsi certains locataires plus gênés par la pénurie de logement que par le prix d’un loyer n’hésitent pas à proposer (et c’est légal !) au bailleur plusieurs loyers d’avance (3 mois maximum en cas d’intermédiation et exclusif du dépôt de garantie si supérieur à 2 mois pour respecter l’article 22 de la loi du 6 juillet 1989).

         D’autres, vantant leurs compétences en bricolage, combleront les attentes de leur futur propriétaire en leur faisant miroiter une location valorisante pour leur bien à rénover ou simplement rafraichir.

… mais pas toujours !

         Mais au-delà on ne peut empêcher certaines propositions alléchantes mais illégales telles qu’un petit dessous de table en espèces, qui peut tenter un propriétaire bailleur mais devrait aussi l’inquiéter face au manque de scrupules de ce futur locataire.

         Cette dernière proposition, rapportée par un client de Wizi, montre que le sentiment d’urgence peut exacerber les comportements et rapidement pousser à agir « en dehors des clous », on ne saurait donc trop conseiller aux propriétaires bailleurs de faire preuve de prudence face à des candidats locataires « prêts à tout ».

   

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