La lutte contre la pandémie actuelle liée au Coronavirus a imposé de manière brutale et immédiate la mise sur pause de l’activité immobilière de quasiment toute la planète. Constructions, transactions et locations saisonnières ou longue durée sont à l’arrêt et les prévisions les plus optimistes évoquent un interlude de quelques mois … interlude car bien évidemment le secteur redémarrera.
Mais peut-on encore croire que rien n’aura changé ?
Car il parait en effet illusoire que, à la sortie d’un confinement de plusieurs semaines, l’activité puisse être relancée à l’identique, sans évolution des anciennes pratiques.Une reprise progressive … et poussive ?
Tout d’abord, le confinement préservera de la contagion une bonne proportion de la population qui, sitôt libérée de cette contrainte se retrouvera potentiellement exposée aux foyers restants, locaux, nationaux ou plus éloignés. La fin de crise risque donc de durer, avec des poussées épidémiques éparses mais suffisamment anxiogènes pour brider toute reprise vigoureuse des voyages et du tourisme en général. Autant dire que la location saisonnière ne retrouverait pas de sitôt son niveau d’activité d’avant la crise.Des pratiques nouvelles … par obligation !
Ensuite, et pour contrer le risque latent de nouveaux épisodes épidémiques, il est donc probable que les bonnes habitudes prises lors de cette première offensive du covid-19 doivent perdurer de nombreux mois. La pratique du contact minimum et distant resterait la norme tant que le risque de résurgence de l’épidémie serait présent.