Le concept de "Logement intermédiaire" est né de la collaboration entre l’ancien ministre Benoist Apparu et l’ex-président de la société « in’li » Jacques Chanut. In'li signifie « innovation aux logements intermédiaires »; c'est est une filiale d’Action Logement. L’objectif de Jacques Chanut reste la création de 100 000 logements intermédiaire en France d’ici l’année 2025.
Mais, de quels logements s’agit-il ?
Les logements intermédiaires ont été conçus pour répondre aux besoins des classes moyennes à la recherche de logement. Ce type de bien se positionne entre le logement social et le privé. Ces logements sont caractérisés par leur prix de vente et leur loyer plafonné à un niveau intermédiaire. Les logements intermédiaires couvrent ainsi le chaînon manquant dans le secteur de l’immobilier résidentiel. En logement locatif, le plafond des loyers est ainsi calé entre 15 à 20 % en dessous des prix relevés sur le marché de l’immobilier. Le loyer du logement est ainsi fixé par le décret du 30 septembre 2014. L’ordonnance du 20 février 2014 est à l’origine de la création du statut du logement intermédiaire.Les logements intermédiaires : à qui s'adressent-ils ?
Les logements intermédiaires ont été imaginés au profit des ménages ne remplissant pas les critères s'éligibilité aux logements sociaux, tout en ne disposant pourtant pas de ressources suffisantes pour accéder à un logement du parc privé.
Quels sont les revenus retenus pour l'accès au logement intermédiaire ?
Le plafond des ressources retenues dépend de la composition du foyer. Le classement se fait de la zone la plus tendue vers la plus détendue. On peut remarquer la zone A bis qui comprend Paris et les 76 communes des Yvelines, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d’Oise.La zone A est composée de l’agglomération de Paris, une partie de la ville de Genève, la Côte d’Azur, etc ...