Loyer : faites vos jeux !    

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Publié par Wizi le 26/02/2024, modifié le 05/03/2024.

                   Il est de notoriété, et les dernières recherches en matière de psychologie des individus le montrent, qu’en matière d’amour mais aussi d’argent notre comportement est bien loin d’être rationnel.

                   C’est à ce travers que sont soumis les propriétaires bailleurs à l’heure de fixer le prix de leur loyer mais aussi parfois de l’adapter selon le profil du candidat locataire, jusqu’à oublier l’essentiel et ne pas raisonner au mieux de leur propre intérêt.

L’aversion à la perte

                   Emotivité, appréhension, réactions réflexes (reptiliens ?), … sont des comportements qui brident une attitude simplement logique et révèlent une aversion particulière à la perte.

                   C’est en effet ce penchant qui nous pousse, par exemple lorsque l’on perd au jeu, à continuer de jouer pour nous « refaire » même si la probabilité est extrêmement faible. C’est aussi ce penchant qui pousse le trader à conserver des titres baissiers trop longtemps en espérant ne pas « réaliser » sa perte, mais également qui nous incite à refuser un pari si ce que l’on peut y gagner n’est pas largement supérieur à ce que l’on pourrait y perdre !

Cette aversion à la perte est l’un des biais cognitifs les plus étudiés avec pour résultats des applications concrètes dans le développement des jeux et paris, dans les méthodes de vente et bien évidemment … dans les techniques de manipulation !

                   Mais ce biais cognitif est également à l’œuvre dans le monde de la location immobilière où le propriétaire devra fixer le prix d’un loyer qu’il sera souvent difficile de faire évoluer ultérieurement, ou alors bien marginalement.

Pour quelques euros de moins …

                   Ainsi quel propriétaire n’éprouverait aucune réticence à diminuer le prix de son loyer lors d’un changement de locataire ? Et même s’il s’avère difficile de trouver un locataire, ce qui est encore le cas dans des zones d’habitation non tendues ? Et même s’il risque de perdre un ou plusieurs mois de loyer ?

                   Diminuer son loyer de quelques euros est une perte limitée, mais sûre et immédiate. Alors que conserver un prix de loyer élevé lorsque peu de candidats se présentent revient à prendre le risque d’une vacance locative, possibilité moins proche et donc moins « palpable ».

                   Mais surtout un rabais d’une dizaine d’euros par mois sur un loyer parait bien insignifiant s’il permet de sélectionner le candidat locataire « idéal », aux garanties et au comportement à priori rassurants, plutôt qu’un mieux-disant au profil « douteux ».

… ou quelques euros de plus !

                   Mais lever le verrou du prix fixe, tel que le permet Wizi avec l’option Wizi Flex dans une fourchette de -20 à +20% autour du loyer affiché par le propriétaire, permet également, à l’opposé, de maximiser dans certains cas un revenu locatif en ouvrant la porte à des candidats plus offrants, dans les zones non soumises à l’encadrement des loyers bien sûr.

                   En définitive, débloquer le prix du loyer permet naturellement de laisser faire le marché sur la base de l’offre et de la demande avec pour résultats une augmentation des candidatures pour certains biens et une augmentation du revenu locatif pour d’autres, le propriétaire conservant bien évidemment le choix final du candidat.

                   PS : Si vous pensez (ou savez !) que certaines de vos connaissances, elles-mêmes propriétaires bailleurs, seraient intéressées par cet article, n'hésitez pas à le leur transmettre : la lettre de Wizi est libre de droits !

   

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