Inutile de se torturer les neurones pour les éviter : il y aura toujours des impayés de loyer !
Dispositifs, formules, procédures, législation, tout aura été essayé … en vain. Il faut croire que les défauts de paiement sont inhérents à la location immobilière et qu’aucune solution ne saurait les faire disparaître.
Le poids des aléas de la vie
Pourtant bien des propriétaires bailleurs pensaient avoir trouvé la bonne martingale : étudier minutieusement le dossier du candidat locataire et exiger un garant encore plus sécurisant par ses revenus et sa situation professionnelle … avant d’être à leur tour touché par le phénomène.
Car il ne faut pas occulter que le cycle de location s’établit sur un temps long de plusieurs années et que personne n’échappe aux aléas de la vie. Même le plus sérieux et solvable des locataires peut être touché par un de ces évènements que le destin « réserve » à chacun !
Ainsi perte d’emploi, maladie, divorce, … nombreux sont les imprévus qui peuvent assécher une solvabilité et jeter le meilleur de locataires dans les affres de la fin de mois difficile avec pour conséquences le retard de paiement puis l’impayé ; et cela malgré toute bonne foi ! On ne peut donc préjuger sur la durée qu’une location se déroulera sans anicroche.
Un contexte défavorable au bailleur
Il faut aussi reconnaitre que la tendance générale est à la victimisation du locataire. Partis politiques, associations, … nombreuses sont les structures en faveur des locataires dont les pressions ne laissent aux pouvoirs publics que peu d’espace pour intervenir en faveur des propriétaires touchés par les impayés. Il suffit pour s’en convaincre de voir la complexité, le déroulement, la durée, et les décisions issues des procédures judiciaires engagées par les bailleurs.
Pour dépasser la démarche actuelle consistant à corriger les impayés par une protection assurantielle type Garantie de Loyers Payés (GLI) souscrite par le bailleur ou le locataire, certaines initiatives visant à les prévenir ont bien émergé mais sans succès. On peut citer par exemple la tentative de constituer un fichier des « mauvais payeurs » qui aurait permis d’écarter du processus de sélection des candidats locataires coutumiers du non-paiement de leur loyer. Peine perdue, n’a été retenu de cette initiative rapidement décriée que le côté « sulfureux » d’une pseudo ostracisation.
Dépasser le problème
Ainsi donc il ne faut pas se bercer d’illusions sur la possibilité d’éradiquer les impayés de loyer, tout au plus peut-on les limiter. En revanche il est possible de les rendre transparents pour le propriétaire par le versement du loyer à date fixe, et sans démarche administrative de sa part en cas de retard ou de non-paiement.
C’est la démarche de la plateforme Wizi depuis plus de 2 ans avec sa formule « Paiement du loyer le 5 du mois quoi qu’il arrive ».