Au mois d’Octobre dernier nous évoquions, dans la lettre de Wizi "Impayés de loyer, retards, fraudes", les inquiétudes des propriétaires et des professionnels devant une augmentation sensible des incidents de paiement de loyer.
Economie chancelante face une inflation galopante et un coût de l’énergie qui s’envole, pouvoir d’achat des ménages en forte chute, les raisons qui expliquaient les retards et impayés de loyer n’étaient pas bien difficiles à identifier.
Mais nous n’en étions qu’au début de ce qui s’annonce comme une véritable épidémie d’impayés !
Un parc social déjà sinistré !
Il est assez difficile de se procurer tous les derniers chiffres liés au parc locatif privé car le recensement des incidents subis par les propriétaires particuliers ne se fait que par sondage et que tous les professionnels qui accompagnent les autres propriétaires rechignent parfois à communiquer des chiffres « gênants pour leurs affaires ».
Mais les dernières données du logement social, qui somme toute donnent une indication précise sur la situation actuelle, font froid dans le dos. Ainsi l’Union Sociale pour l’Habitat (USH) s’inquiète que les loyers impayés soient en forte augmentation dans toute la France, chez la plupart des bailleurs sociaux. Car selon cet organisme, qui représente les bailleurs HLM de 47% du parc soit plus de 2 millions de logements, près de la moitié des organismes HLM constatent que plus de 10% de leurs locataires accumulent plus de trois mois de loyers impayés.
Et l’inquiétude ne peut que monter car on imagine déjà l’impact que devrait avoir la flambée des prix de l’énergie sur la régularisation des charges et donc sur le budget de ces familles dont 35% vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Une situation compliquée
L’état est fortement intervenu depuis le début 2020 pour aider financièrement les particuliers et les entreprises lors de la pandémie. Il agit maintenant pour amortir les effets de l’inflation et de l’envolée des coûts de l’énergie. Mais il est certain que ces aides, déjà moindres en ce début d’année, ne pourront se prolonger indéfiniment au risque de creuser de manière inconsidérée un déficit et un endettement national déjà conséquents.
Face à ce risque avéré de multiplication des incidents de paiement de loyer les propriétaires, affectés eux-mêmes par les mêmes causes, ne peuvent qu’essayer de limiter l’impact sur leur revenu locatif : facilités de paiement pour les locataires en difficulté mais honnêtes, assurance contre les impayés de loyer.
Mais il serait prudent de ne pas trop différer une éventuelle protection assurantielle par une Garantie des Loyers Impayés car, tout comme les assurances maison, véhicules et complémentaires santé il est fort probable que, au vu du risque accru d’incidents de paiement, les assureurs seront tentés d’augmenter leurs tarifs et/ou de durcir leurs critères d’éligibilité des dossiers.
Mieux se protéger
Bien malin celui qui pourrait prédire comment la situation va évoluer sur le long terme, mais en ce qui concerne les mois à venir, rien ne permet d’espérer que le risque d’impayés ne continuera pas à croître.
S’en protéger devient donc une priorité et toute GLI, quelle qu’elle soit, devient une précaution essentielle. Mais pour encore plus de sécurité, notamment quand on est soi-même un propriétaire soumis aux contraintes de remboursement d’un emprunt, on peut toujours bénéficier de la sécurité de la plateforme Wizi qui garantit le paiement du loyer le 5 du mois quoi qu'il arrive.