Après maintenant 3 semaines de confinement l'équipe Wizi reste mobilisée pour répondre à vos questions et vous accompagner dans la gestion de vos locations immobilières. Voici les réponses aux questions qui nous ont été le plus posées cette semaine.
Les déménagements sont-ils encore autorisés ?
Non, dorénavant les déménagements sont interdits, sauf dans des cas très exceptionnels et qui relèvent de situations d'urgence. Ambigües jusqu’à très récemment, les règles concernant les déménagements ont changé : ils sont interdits jusqu’à nouvel ordre.
Le Ministère chargé de la Ville et du Logement et le Secrétariat d’Etat chargé des Transports précisent ainsi que : « la possibilité de recourir à un déménageur professionnel ne peut être maintenue qu’uniquement pour les situations exceptionnelles parmi les déménagements autorisés. » Ce qui inclut les déménagements relevant « d’urgences sanitaires, sociales ou de péril, de déménagements indispensables d’entreprises et de déménagements qui pourraient être rendus nécessaires dans le cadre de l’organisation des soins face à l’épidémie. »On parle beaucoup de moratoire sur les loyers des particuliers, qu'en est-il ?
La suspension des loyers des particuliers n’est toujours pas à l’ordre du jour, en tout cas pour les bailleurs privés. En revanche, les bailleurs sociaux semblent de plus en plus enclins (ou poussés !) à faire preuve de mansuétude envers leurs locataires en difficulté.
Les mesures massives d’aide, en premier lieu la prise en charge par l’État du chômage partiel des salariés contraints à l’inactivité, permettent de limiter les pertes de revenus des locataires et éviter, pour l’instant, une situation telle qu’à New York où, selon le New York Times, 40% des locataires new-yorkais ne devraient pas être en mesure de payer leurs prochains loyers !
Mais de nombreuses voix (politiques, associations, ONG, …) s’élèvent pour, non seulement inciter les bailleurs à composer avec leurs locataires en difficulté, mais aussi plus globalement basculer vers un blocage de tous paiements de loyersjusqu’à la reprise de l’activité économique. Il va sans dire que la multiplication de ces messages et appels ne peut que rendre plus aisé « le passage à l’acte » et inciter les locataires à bloquer ou décaler le règlement de leur loyer !