Proptech : espoirs et désillusions … pour certains !  

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Publié par Wizi le 01/04/2024, modifié le 03/04/2024.

          Contraction des termes "Property" et "Technology", la PropTech a suscité depuis quelques années de grandes espérances de renouvellement et de modernisation d’un secteur immobilier « génétiquement » résistant à l’irruption de nouveaux outils et pratiques.

          Car les promesses de ces nouvelles technologies et outils, gains de productivité et amélioration attendue du service rendu aux clients, avaient de quoi faire rêver et donc bousculer des résistances pourtant ancrées par des années de pratiques rigides et une réglementation sclérosante.

Une révolution annoncée …

          Les attentes des professionnels de l’immobilier par rapport à la PropTech étaient multiples : gagner du temps et de l'argent, bien entendu, mais également des prises de décisions plus adéquates via la collecte d'informations détaillées, une simplification des diverses démarches, ainsi qu'une capacité à anticiper les événements grâce aux analyses prédictives.

          Simplifier les démarches et la gestion des biens immobiliers (comme la startup Wizi qui, la première, a su digitaliser toutes les étapes du processus de location immobilière entre particuliers), simplifier l'usage des biens immobiliers avec le coworking et le coliving, faciliter la vente et l'achat des biens immobiliers avec le financement participatif, ... la liste des domaines à réinventer n’en finissait plus de s’allonger.

          Et le boom plus récent de l’intelligence artificielle avec l’émergence de Chatgpt puis l’émulation provoquée sur ses concurrents ne pouvait que conforter des perspectives que l’on ne pouvait qualifier que d’un seul mot : révolution !

… et une redescente sur terre !

          L’engouement pour les startups vouées à révolutionner ce secteur de l’immobilier ne s’est pas démenti pendant plusieurs années, avec des milliards de dollars (mais moins d’euros !) investis dans ce nouvel eldorado peuplé de licornes (sociétés valorisées à plus d’un milliard de dollars) dopées à l’hypercroissance et à l’argent bon marché.

          Pandémie liée au Covid19, instabilité économique (hausse des taux d’intérêt) et géopolitique (conflits), mais surtout retour à la réalité ont mis un coup d’arrêt à cette effervescence créatrice de nouveaux multimillionnaires mais aussi de pertes financières abyssales pour certains investisseurs trop enthousiastes.

          Les récents déboires en France de Masteos et d’Immocitiz, spécialisées dans l’investissement locatif, mais aussi de Wework, la star du coworking aux USA, illustrent cette descente aux enfers d’un modèle de développement s’appuyant bien plus sur une spirale de levées de fonds sans objectif de rentabilité rapide, à l’inverse de Wizi qui a toujours privilégié une croissance raisonnée en visant une rentabilité assise sur l’innovation technologique.

Tirer son épingle du jeu !

          La réalité du terrain a donc rattrapé de nombreuses startups confrontées, après des années d’euphorie, à des conditions économiques changeantes et devenues incompatibles avec leur modèle de développement, jusqu’à revenir à des préoccupations plus prosaïques de rentabilité à plus court terme … mais trop tard pour certaines !

          Mais, pour Wizi, cette épopée a permis de remettre en question de nombreux modèles de fonctionnement, tester puis intégrer dans les process immobiliers de nouveaux outils innovants (signatures électronique, vidéos, dossiers digitaux, intelligence artificielle, analyse prédictive des risques, …), simplifier les relations entre clients et fournisseurs et donc … moderniser un secteur auparavant bien poussiéreux.

   

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